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Vers l’infini ! et le LOW-CODE ?

Faut-il avoir peur du low-code ? Et quelle est la différence avec le no-code ? En pleine essor pendant la période du confinement, des plateformes naissent un peu partout, nous faisant la promesse de pouvoir créer en un clin d’oeil ou presque des applications sur mesure. On fait le point. 

Qu’est ce que le low-code / no-code ? 

Une plateforme permettant une livraison rapide des applications métier complexes avec un minimum de développement manuel, une configuration adaptée et un déploiement rapide ça existe ? Oui et c’est plus ou moins ça la définition du low-code, qui va permettre aux développeurs de déployer plus rapidement des applications avec un minimum de codage. Le no-code, quant à lui, s’adresse au “citizen developer”, au profil moins technique et permet de créer des applications sans ligne de code. Dans les deux cas, ces techniques permettent de gagner du temps et rendent les entreprises plus agiles dans leurs projets. Mais ce n’est pas tout, le low-code/ no-code ont d’autres avantages : 

  • La réduction de la dette technique, qui représente aujourd’hui près de 60 % des budgets IT

  • Une certaine homogénéité technique entre les applications 

  • L’augmentation de la productivité sans être contraint d’augmenter la taille de l’équipe informatique

  • Un Time-to-Market efficient, avec la livraison d’applications au bon moment 

Et après le passage obligé en télétravail pour de nombreuses entreprises suite à la crise sanitaire, c’est un marché en pleine essor. Emmanuel Straschnov, cofondateur de la plateforme Bubble, a ainsi confié au magazine Maddyness : “Nous avons clairement vu une augmentation de l’utilisation de Bubble depuis mi-mars, les éditions d’applications ont augmenté de 50%”. Pour Pierre Launay, cofondateur d’Intrafounders, “la crise fait resurgir tous les symptômes du low-code : l’urgence et le besoin de solutions rapides”. 


Une réalité incontournable  ? 

Automatiser des tâches au sein des entreprises, absorber les demandes en termes de développement numérique, permettre à tous de devenir entrepreneur sans passer par des formations de code séduit de plus en plus. Et le marché français pourrait mettre, dans les années à venir, les bouchées doubles pour proposer de nouvelles plateformes répondant à ces besoins. Le Secrétaire d’Etat chargé du numérique, Cédric O s’est d’ailleurs exprimé à ce sujet “Notre dépendance quotidienne aux outils numériques américains, rendue encore plus évidente par la crise, est une préoccupation pour la souveraineté française. Cela valide l’ambition de longue date du Gouvernement de faire émerger des champions français. Nous devons encore accélérer.” Et cela pourrait être une bonne chose lorsque l'on sait, via les analystes Gartner / Forrester que d’ici à 2024, trois quarts des grandes entreprises utiliseront au moins 4 plateformes low-code pour le développement d’applications. Pour Microsoft, le no code est le « futur de l’informatique » et Sophie Pietremont, directrice de l'entité Business Applications, raconte pour korii comment une application pour le Réseau des acheteurs hospitaliers (Resah) a pu être conçue en 15 jours pendant la pandémie grâce à sa plateforme PowerApps.


Si aujourd’hui, personne ne doute de l'intérêt de ces plateformes low-code et no-code, il semble important de rappeler que “coder ne fait pas tout” et que d’autres compétences sont essentielles pour acquérir un marché comme le marketing, l'analytics, la qualité du contenu. Ne plus avoir besoin de maîtriser le langage informatique pour créer une application mobile, un site web, une newsletter, un chatbot ou encore un assistant vocal nous facilitera donc bien des tâches, nous permettant de nous focaliser sur d’autres besoin, en nous dégageant du temps...


Juliette S. 


Crédit photo
Ali Yahya

Sources
Qu'est-ce que le « no-code », la nouvelle lubie de la tech ? L’ADN.eu. Consulté le 24 juin 2020. 
https://www.ladn.eu/tech-a-suivre/no-code-nouvelle-lubie-tech/

Les outils low-code dopés par la crise du coronavirus. Maddyness.com. Consulté le 24 juin 2020. 
https://www.maddyness.com/2020/05/20/outils-low-code-crise/

Le low-code, un atout pour le “monde d’après” ? Siecle digital.fr. Consulté le 24 juin 2020. 
https://siecledigital.fr/2020/04/27/le-low-code-un-atout-pour-le-monde-dapres/

Pour Microsoft, le «no code» est le futur de l'informatique. Korii. Consulté le 24 juin 2020. 
https://korii.slate.fr/tech/interview-sophie-pietremont-xavier-perret-microsoft-avenir-informatique-sur-mesure-low-code-no-code