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Crowdlending : comment ça marche ? 

Il n’y a pas que les banques qui peuvent prêter de l’argent pour financer des projets innovants. Depuis quelques années à présent, d'autres formes de crédit se mettent en place et commencent à s’implanter en France, comme le crowdlending, ce prêt entre particuliers. Seulement, après la crise sanitaire, la reprise devrait être difficile entre explosion des taux de défaut et défaillance des entreprises emprunteuses. Explications. 

Des plateformes agréées

Le principe du crowdlending est l’obtention d’un prêt sans passer par un établissement de crédit, donc sans intermédiation, mais avec néanmoins la même rigueur. Particulièrement utilisé dans le milieu artistique au départ, les banques étant généralement plus réticentes à financer leur projet, ce type de prêt s'étend aujourd’hui à de nombreux domaines. Avec une réglementation bien  régulée,  les porteurs de projet doivent passer par des plateformes agréées en tant qu’intermédiaires en financement participatif (IFP). Ces plateformes sont censées vérifier la solidité financière du porteur et le sérieux du projet, mais sans aucune garantie quant à son succès, et informent les porteurs de projets des risques encourus. Ce, notemment en cas de non-remboursement de la somme prêtée et, le cas échéant, des intérêts. Mais voilà, toutes les plateformes ne sont pas toujours transparentes. 

Une activité difficilement rentable

Pour le média Maddyness  les “taux de défaut affichés sur les plateformes de crowdlending ne sont pas crédibles” dans le redémarrage économique de cette année 2021. Dans cet  article, le média ajoute que “les statistiques présentées sur les plateformes de crowdlending sont, la plupart du temps, de la pure poudre de perlimpinpin répondant de manière fallacieuse à l’obligation officielle (autorités de surveillance prudentielle) d’informer et à la nécessité commerciale de rassurer la foule des petits investisseurs”. Cette faible  probabilité de perte annoncée aux porteurs de projets peut alors se révéler désastreuse, cela étant notamment dû au fait qu’elle ne soit ni définie, ni contextualisée au départ.  Pourquoi cette situation peut elle arriver ? Parce que ces plateformes “n’ont tout simplement pas la puissance financière des banques pour se payer des informations complémentaires qui fassent la différence en matière d’évaluation des risques des TPME emprunteuses”. De quoi donner envie de fortement se renseigner avant de se lancer dans ce genre de financement…

Source 
Maddyness 
Association mode d emploi 

Crédit photo 
Dylan Gillis